Dans son discours de bienvenue lors de la session d’ouverture de l’atelier inaugural du GES à l’Hôtel Intercontinental de Lusaka le 7 mars 2014, la directrice exécutive du ZIPAR, Pamela Nakamba-Kabaso, a remarqué que bien qu’il est indéniable que la plupart des pays africains a enregistré des taux de croissance économique élevés pendant les dernières années, des défis tels que la pauvreté tenace, l’inégalité, les conflits et violences croissantes, des niveaux élevés de chômage chez les jeunes, le changement climatique et l’augmentation des catastrophes naturelles restent à relever.
Le ZIPAR a souligné que les décideurs politiques du continent ont plus que jamais besoin d’études de haute qualité fondées sur des preuves pour entreprendre des réformes politiques et de développement pour relever les défis des pays. Le GES est par conséquent un des jalons de la promotion de la stabilité politique et sociale pour le changement transformatif en Afrique, parce qu’il va renforcer les capacités à engager et réguler le secteur de la production et à évaluer l’impact politique sur le continent.
Le démarrage des opérations du GES a engendré un nouvel espoir sur le continent africain, car l’impact des recherches pour le développement sur l’action politique ne peut pas être supposé, mais doit être consciemment développé et de façon concertée.
Le GES sera une contribution inestimable pour l’identification des politiques-clefs et des questions émergeantes pertinentes pour l’agenda de développement de l’Afrique.
Le ZIPAR a félicité l’ACBF pour son initiative exceptionnelle de création et de démarrage des activités du GES, qui a permis d’engager activement des voix et des expériences différentes pour identifier les déficits de capacités critiques auxquels l’Afrique est confrontée et aussi pour proposer des solutions adaptées aux situations et fondées sur des recherches basées sur les faits.
Le ZIPAR a souligné qu’on ne saurait surestimer l’importance croissante de la mise en œuvre de politiques et de pratiques fondées sur les faits en Afrique. Le GES était informé du fait qu’il n’aurait pas seulement travaillé avec l’ACBF en identifiant les thèmes de recherche, mais qu’il aurait aussi servi de « panel d’évaluation » qui donne forme, examine et évalue les études de haut niveau qui vont être produites à l’aide d’appels à proposition compétitifs, commissionnés par la Fondation en ligne avec les objectifs stratégiques de l’ACBF.
Les points de vue et les expériences divergentes que les experts en connaissances du GES ont mis à la disposition du groupe vont faciliter la production des études de haut niveau, produisant des preuves pouvant changer drastiquement en mieux la face du continent africain.
Le 1er numéro trimestriel du ZIPAR, avril 2014