Lusaka,
Zambie
07 mar, 2014
Le professeur Emmanuel Nnadozie, Secrétaire exécutif de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF : African Capacity Building Foundation) affirme que l’institution a atteint son but de renforcement durable des capacités humaines, institutionnelles et organisationnelles, en ajoutant que le directeur exécutif du ZIPAR, Pamela Nakamba-Kabaso, qui a bénéficié du soutien de l’ACBF, est un brillant exemple du programme de renforcement des capacités.
En s’exprimant lors de l’ouverture de la réunion inaugurale du Groupe d’Études Stratégiques (GES) à l’Hôtel Intercontinental de Lusaka le 7 mars 2014, le prof. Nnadozie a affirmé que sa vision est de ramener le renforcement des capacités au centre des programmes de développement de la fondation. Il a ajouté que la création des think tanks et le renforcement des capacités des responsables de niveau intermédiaire a contribué à la croissance économique significative de nombre de pays africains.
Le prof. Nnadozie a remarqué qu’avant l’ACBF plusieurs pays africains come l’Éthiopie avaient peu d’économistes avec un doctorat, mais ils sont désormais nombreux et contribuent à encourager le développement.
« En ce qui concerne la dimension des capacités humaines, l’ACBF est allée au-delà. Si quelqu’un doute du fait que l’ACBF puisse renforcer les capacités, il devrait venir et voir cette femme (Pamela Nakamba-Kabaso) : elle a bénéficié du soutien de l’ACBF et elle est une personne très compétente » il a affirmé.
Avant cela, la directrice exécutive du ZIPAR dans son discours de bienvenue aux membres du GES avait affirmé qu’elle avait bénéficié d’une bourse de l’ACBF par le biais du Ministère des finances pour obtenir son master en économie, une initiative qui selon ses mots a changé le panorama du développement économique et social en Zambie.
Le Secrétaire exécutif de l’ACBF a aussi souligné l’importance de la réunion du GES qui, comme il l’a affirmé, met ensemble un groupe mondial d’experts techniques et professionnels, qui vont guider et conseiller la Fondation sur les domaines de recherche particuliers d’importance critique pour l’Afrique. Ceci permettra à l’ACBF d’identifier rapidement et de prendre en charge les questions de développement pressantes auxquelles le continent est confronté.
Après presque 10 ans d’existence, l’ACBF a soumis sa fonction de gestion des connaissances à une évaluation indépendante dont le rapport en octobre 2011 a révélé parmi d’autres problèmes, l’existence d’une fracture apparente entre les Réseaux et groupes techniques de conseil (TAPNETs : Technical Advisory Panels and Networks) de l’ACBF et les Opérations de la Fondation. Par ailleurs, il fut remarqué que les activités du réseau n’étaient pas en phase avec les objectifs stratégiques du 3ème Plan Stratégique de Moyen Terme (PSMT) de la Fondation et le rapport d’évaluation conseilla donc la refonte des TAPNETs dans un réseau plus dynamique, nommé Groupe d’Études Stratégiques.
La Fondation a adopté les recommandations de l’évaluation et a communiqué sa décision de refondre les TAPNETs dans le GES lors de la 8ème réunion annuelle des TAPNETs à Yaoundé, au Cameroun, en novembre 2011.
Le 1er numéro trimestriel du ZIPAR, avril 2014
