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Avec l’appui de l’ACBF, la CAPEC de la Côte d’Ivoire renforce les capacités de gestion locales

19 nov, 2014

La Cellule d’analyse de politiques économiques du CIRES, projet du Centre ivoirien de recherche économique et sociale (CAPEC) s’est faite une place en tant que point focal du pays pour le renforcement des capacités des institutions financières.

Grâce à l’appui de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), la CAPEC s’est imposée aujourd’hui en Côte d’Ivoire en matière de renforcement des capacités, notamment en analyse et gestion de politiques économiques.

Créée en 1993, elle a reçu le premier appui à la phase I de l’ACBF à la finalisation du projet en juin 2000. Grâce à son succès, le Conseil d’administration de la Fondation a approuvé la même année une subvention en appui à la seconde phase.

L’objectif de la seconde cette dernière était de consolider les réalisations de la première dans le domaine du renforcement des capacités d’analyse, de formulation et d’évaluation des politiques économiques à travers les études et la recherche. Elle visait également à rendre le centre plus autonome au plan financier en mettant l’accent sur les études commandées par les établissements du secteur public, le secteur privé ainsi que les donateurs.

La stratégie adoptée dans cette seconde phase était de faire de la CAPEC un véritable observatoire des réalités économiques ivoiriennes, en travaillant en étroite collaboration avec les usagers de ses services pour une intégration efficace dans la sphère de gestion des politiques économiques.

La mise en œuvre de la seconde phase a eu un impact certain, notamment en renforçant les capacités du personnel de gestion de l’administration et la mise en œuvre des politiques du gouvernement. La CAPEC a également eu de bons résultats en raison du rôle catalyseur qu’elle a joué dans les activités de renforcement des capacités, la génération des connaissances et les initiatives de partage.
En plus de la consolidation institutionnelle de la cellule, d’autres activités ont porté sur la recherche, la publication et la diffusion des résultats, le renforcement des capacités de l’administration et des services d’appui. Le centre a par la suite pris part à pratiquement toutes les activités de renforcement des capacités en Côte d’Ivoire. Effectivement, le ministère de l’Economie et des Finances utilise et diffuse le matériel didactique de la CAPEC.

L’ACBF a octroyé une subvention de 1,7 million $EU à la CAPEC pour la troisième phase. Elle servira à renforcer davantage le renforcement des capacités. Quatre grandes composantes sont privilégiées parmi lesquelles la recherche et les études, la formation, la documentation et les publications. Le coût total du projet est estimé à 3 338 895 $EU sur une période de quatre ans.
Cette phase comporte des thèmes prioritaires liés à la mise en œuvre de la politique économique de la Côte d’Ivoire. La composante concerne tout travail commandé par le gouvernement et approuvé par l’ACBF et le comité de pilotage. L’appui peut  être également étendu à d’autres structures qui soumettent une requête à la CAPEC. Celle-ci peut mener aussi des études et des projets de recherche rémunérés. L’objectif de cette activité est de mobiliser les ressources afin d’assurer la pérennité du projet. La CAPEC a également apporté un appui contractuel au ministère de l’Economie et des Finances, étudié la tendance des échanges intracommunautaires entre la Côte d’Ivoire et les pays voisins, la méthodologie de suivi, d’évaluation et d’élaboration d’indicateurs d’impact des programmes et projets de développement social.

La CAPEC se sert de trois principales publications pour vulgariser les résultats des études : Politique économique et développement (PED), le Bulletin de la politique économique et du développement (BUPED) et la Lettre de politique économique (LPE). Au cours de la période 2002–2005, au total 55 documents ont été publiés dans la PED, 65 dans le BUPED et 89 dans la LPE. Dans le domaine de la formation, les activités ont couvert les principaux ministères, le monde universitaire ainsi que des personnes dans le secteur privé et la société civile.

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