Accra, 6 avril 2018 - Les think tanks africains peuvent faire partie des solutions au problème de chômage auquel le continent est confronté, par la collaboration avec divers groupes d'intérêt, a déclaré Enrique Mendizabal, fondateur d'une plateforme phare sur les think tanks.
M. Mendizabal, Directeur de onthinktanks.org, un site Internet consacré aux think tanks mondiaux, s'est ainsi exprimé lors du 5e Sommet des think tanks africains à Accra.
Il a invité les institutions à travailler en collaboration avec d'autres organisations et pas seulement des think tanks, pour trouver des solutions aux problèmes d'emploi.
Parlant des initiatives que doivent mener les think tanks africains pour contribuer à la réduction du chômage des jeunes, il leur a conseillé d'élaborer des solutions soit unilatéralement, soit en partenariat avec d'autres organismes.
Ils doivent revoir leurs stratégies de communication, car « l'action qu'ils envisagent poser maintenant pourrait ne plus fonctionner du tout », a-t-il déclaré. Il a cité l'exemple du Chili où une loi a été révoquée peu après son introduction, suite à de nombreux critiques.
Des vrais emplois pourraient être créés grâce aux nouvelles technologies, dans la mesure où elles offrent aux jeunes des opportunités d'exercer des emplois formels, a-t-il poursuivi. En outre, il a exhorté les think tanks à participer à la lutte contre le chômage des jeunes, à travers des plaidoiries pragmatiques et orales. L'autre option consiste à aborder les jeunes eux-mêmes comme une base de soutien, et non seulement comme un objet d'étude.
Dans le même ordre d'idées, les études sur les jeunes doivent être menées individuellement et non en tant que groupe unique.
Les autres recommandations sont, notamment:
1 La prise des engagements à long terme au sujet du chômage des jeunes
2 L’établissement et l’entretien des partenariats et alliances (acquérir la force du nombre, pas seulement des arguments)
3 La construction d’un consensus avec les jeunes
4 L'encouragement d'un débat ou d'un dialogue national sur les problèmes et les solutions proposées
Le sommet s’achève le 7 avril.
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