« Le Nigéria continuera à respecter ses engagements financiers envers la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique afin de lui permettre de poursuivre son œuvre de renforcement du savoir-faire nécessaire au développement du continent », a déclaré hier la ministre d'Etat nigériane au budget et à la planification nationale, Zainab Ahmed.
Accueillant une délégation de l'ACBF dans son bureau à Abuja, la ministre a reconnu les contributions de la Fondation aux cas de réussite des organisations nigérianes que celle-ci a pris en charge au cours des 25 années de son existence. Elle a également déclaré que son pays à son tour continuerait à appuyer la Fondation en dépit de la situation économique qui prévaut.
« Le Nigéria continuera à répondre à ses obligations financières envers l'organisation et continuera à jouer son rôle en tant que membre fondateur de l'organisation », a déclaré la ministre à la délégation. Celle-ci était conduite par le Secrétaire exécutif, le Pr Emmanuel Nnadozie.
Elle a exprimé le vœu que la Fondation aide le Nigéria à élaborer des cadres de suivi et d'évaluation pour permettre au pays d'améliorer ses processus de planification et de développement.
Le Pr Nnadozie, dans ses propos, a assuré à la ministre que l'ACBF serait prête à apporter son aide au projet.
En tant que plus important contributeur africain de la Fondation, le Nigéria a donné 6,7 millions US$ à l'organisme depuis 1991. De ce montant, 5 millions US$ ont été versés à son actuel plan quinquennal de développement qui expire au courant de cette année. Elle met au point un nouveau plan qui durera de 2017 à 2021.
« Les institutions nigérianes ont également obtenu une aide de plus de 26 millions $ de l'ACBF depuis sa création », a dit le Pr Nnadozie. Parmi les bénéficiaires l’on compte l'Institut national d'études législatives, à Abuja, le Centre de gestion, à Lagos et l'Université africaine des sciences et technologie, également à Abuja.
Auparavant à l'Université, les autorités avaient sollicité une augmentation du financement pour leur permettre d’octroyer plus de bourses d'études de troisième cycle à des femmes africaines, améliorant ainsi l’envergure panafricaine de l'institution.
Avant de terminer sa mission ce vendredi, le Pr Nnadozie devra rencontrer le vice-président Yemi Osinbajo, le président du Sénat, Bukola Saraki, et d'autres responsables gouvernementaux de haut rang.
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