Harare, 20 mars 2018 - Le thème du chômage des jeunes en Afrique sera abordé lors du Cinquième Sommet des Think Tanks africains organisé par la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) du 5 au 7 avril dans la capitale ghanéenne, Accra.
Le Sommet, qui compte attirer 200 participants de l'intérieur et de l'extérieur de l'Afrique, devra proposer des stratégies et des recommandations ainsi que partager des expériences sur le rôle des think tanks dans la lutte contre le chômage des jeunes sur le continent.
Le taux de chômage élevé reste un défi de développement majeur pour l'Afrique où il peut atteindre jusqu'à 50% dans certains pays. Pour l'ensemble du continent, ce taux était de 8% en 2016-2017, ce qui, appliqué à une population active en croissance rapide, se traduit par une augmentation du chômage total de 1,2 million de personnes entre 2016 et 2017.
C'est dans ce contexte que l'ACBF et ses partenaires ont choisi d’axer l’objet du 5e Sommet des Think Tanks africains sur le thème « Relever le défi du chômage des jeunes en Afrique: des solutions innovantes issues des think tanks ».
Les délégués discuteront du rôle qu'un leadership efficace peut jouer pour relever ce défi, partageront des expériences sur la façon de développer le secteur privé requis qui peut créer des emplois pour les jeunes et réfléchiront sur la façon de développer les compétences techniques critiques nécessaires pour des opportunités d'emploi durables pour les jeunes.
Ils seront également appelés à proposer des solutions pratiques pour l'emploi des jeunes sur le continent à travers le partage d'innovations et de bonnes pratiques, entre autres l'entrepreneuriat dans des secteurs clés tels que l'agriculture, les finances et les TIC. À la fin de cet événement de trois jours, l’ACBF espère renforcer l'engagement des think tanks à soutenir de manière proactive la mise en œuvre réussie de l'Agenda 2063 et de l'Agenda 2030, en accordant une attention particulière à la création d'emplois.
L'ACBF organise cet événement en collaboration avec le gouvernement du Ghana et l'Institut pour la gouvernance démocratique (IDEG), principal think tank du pays.
D’autres partenaires sont : la Banque africaine de développement (BAD), la Commission de l'Union africaine (CUA), l'Agence de planification et de coordination du NEPAD, la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), la Banque mondiale, la Banque islamique de développement (BID), la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), l'Initiative des Think tanks, l'Alliance pour les partenariats africains (AAP), le Réseau régional des instituts de recherche sur les politiques agricoles (RENAPRI) et la Fondation William et Flora Hewlett.
L'un des points forts du Sommet de cette année sera le lancement d'un livre intitulé « Création, gestion et viabilité des think tanks en Afrique », une source de référence sur la création, la gestion et la viabilité des think tanks percutants en Afrique produite par l'ACBF.
Le Sommet offrira aux participants une plate-forme de réseautage grâce à l'échange d'idées, de connaissances et expériences pertinentes et de bonnes pratiques sur ce qui doit être fait pour lutter efficacement et durablement contre le chômage des jeunes en Afrique. Ce sera également l'occasion pour les think tanks d'aborder les décideurs, le secteur privé et les acteurs non étatiques.
Les dirigeants des diverses institutions panafricaines, parmi lesquels l'ACBF, la CUA, la BAD, la CEA ainsi que les hauts fonctionnaires du gouvernement ghanéen, les décideurs politiques de toute l'Afrique, les leaders du secteur privé ainsi que des universitaires éminents du continent et d'ailleurs sont prêts à prendre la parole et à présenter leurs idées pratiques pendant le Sommet. Depuis sa création en 1991, l'ACBF a créé et soutenu plus de 41 think tanks à travers l'Afrique. Grâce à ces institutions, a a renforcé la formulation et la mise en œuvre de politiques nationales stratégiques visant à promouvoir la prospérité économique, la stabilité politique et la justice sociale pour tous les Africains.
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Tsitsi Chakonza
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La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique
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Email : T.Chakonza@acbf-pact.org
À propos de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF)
La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) est l’agence spécialisée de l'Union africaine en matière de renforcement des capacités.
Après avoir lancé et coordonné efficacement des programmes de renforcement des capacités d'une valeur de plus de 700 millions de dollars américains dans 45 pays et 8 communautés économiques régionales (CER) en Afrique depuis 1991, l’ACBF a rassemblé l'expérience requise qui en fait l'institution incontournable en matière des connaissances spécialisées et de ressources humaines pour conseiller et appuyer les pays africains, les CER et les institutions sur des mesures décisives à prendre pour développer de toute urgence les compétences pratiques nécessaires pour la transformation économique du continent.
Les preuves provenant de notre travail de pointe (constitué des centaines de publications en matière de connaissances) et du travail de plusieurs partenaires montrent que les efforts de développement de l'Afrique sont entravés par de graves déficits de capacités se présentant souvent sous la forme de pénuries de compétences critiques, de déficits de leadership, d'entraves dues aux mentalités et aux institutions faibles. La pénurie de compétences pratiques sur le continent est importante dans des domaines clés tels que la science, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques (STEM) et l'agriculture.
À l’ACBF, nous continuerons à utiliser notre expérience inégalée dans la gestion des mécanismes financiers pour le développement, notre vaste expérience en collecte des connaissances grâce à la combinaison de compétences exceptionnelles de notre personnel de base ainsi qu'à nos solides partenariats et réseaux stratégiques pour aider les pays et les institutions à identifier leurs besoins en capacités, les conseiller sur la façon de pallier à ces faiblesses de capacités et trouver les connaissances et ressources nécessaires pour développer les ressources de capacité requises, les utiliser efficacement et les conserver en vue d’atteindre leurs objectifs de développement à court et à long terme.
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