LeSommet des think tanks africains est une plateforme unique pour la communauté africaine des think tanks. Le sommet, qui a débuté en 2014 avec 50 participants lors de la première édition en Afrique du Sud, est devenu un événement annuel de haut niveau et très fréquenté. Il est organisé par l’ACBF et ses partenaires, et les think tanks africains y partagent leurs connaissances et leurs expériences sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, autour des problèmes essentiels de développement auxquels le continent est confronté.
Le Sommet est également devenu une plate-forme importante pour le partage des connaissances et des bonnes pratiques, tout en définissant des solutions permettant aux think tanks africains de jouer leur rôle d’appui à la transformation socio-économique du continent.
En outre, les sommets précédents ont permis de renforcer les capacités et de rassembler les think tanks afin de formuler des recommandations politiques sur les questions liées à l'industrialisation en Afrique, au chômage des jeunes et aux partenariats pour la durabilité des think tanks eux-mêmes. « Je peux vous assurer qu'il y a toujours de la place pour que davantage de partenaires rejoignent le mouvement afin de garantir la pérennité de ces sommets cruciaux », a déclaré le professeur Nnadozie lors de la cérémonie d'ouverture du 6e Sommet des think tanks africains, organisé à Nairobi, au Kenya. Il a exprimé sa sincère gratitude pour le fait que l'organisation du 6e Sommet avait bénéficié de l’énorme appui des nombreux partenaires de l'ACBF, notamment : la Commission de l'Union africaine (CUA), le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), l’AUDA-NEPAD, la Fondation William et Flora Hewlett, la Banque islamique de développement (ISDB), la Banque africaine d'exportation et d'importation (Afreximbank), le Centre de développement de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Transformative Development Capacities, le Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP), On Think Tanks ( OTT), la Think Tank Initiative (TTI) et la Southern Voice.
Prof. Nnadozie a également remercié les partenaires locaux : le gouvernement du Kenya pour son hospitalité et l'Institut kényan pour la recherche et l'analyse des politiques publiques (KIPPRA) pour leur grand professionnalisme et la facilitation de l'organisation du Sommet.
« La présence personnelle de l’honorable Henry Rotich, Secrétaire du Cabinet du Trésor national du Kenya, est une preuve de l’engagement et du soutien du Kenya », a ajouté Pr Nnadozie.
« S'agissant du rôle que les think tanks peuvent jouer, a déclaré le Secrétaire exécutif, les think tanks pourraient appuyer efficacement la mise en œuvre de l'Agenda 2063 et des ODD, tout en démontrant leur importance et leur pertinence pour la transformation socio-économique de l'Afrique. Les think tanks en Afrique, dont la plupart ont été soutenus par l’ACBF, en termes de création ou de subsistance, ont mûri au fil du temps et sont devenus très compétents dans la prestation des recherches politiques, des conseils et des activités de plaidoyer sur les défis auxquels notre continent est confronté. Nous devons leur faire confiance, les soutenir et utiliser pleinement leur expertise. » Il a déclaré que l'ACBF attendait avec intérêt un sommet fructueux qui aboutirait à une feuille de route définitive et fiable sur la manière de s'assurer que les think tanks africains jouent leur rôle dans la résolution des questions de mise en œuvre des politiques en Afrique.
« Cela inclut également des plans d'action clairs sur la manière d’appuyer durablement les think tanks pour qu'ils contribuent efficacement à la mise en œuvre de l'Agenda 2063 et des ODD », a-t-il conclu.