Le septième Sommet des Groupes de réflexion africains organisé par la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) a débuté par des appels à l’augmentation du financement des Groupes de réflexion africains pour permettre au continent de profit de leur expertise.
L’ACBF est l’agence spécialisée de l’Union africaine pour le développement des capacités.
Le Sommet virtuel de deux jours qui se déroule les 18 et 19 novembre 2020 est placé sous le thème « Mise en œuvre de l’Accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) : Évaluer l’état de préparation des pays et les implications pour le renforcement des capacités ».
En ouvrant officiellement le Sommet aujourd’hui, le Secrétaire exécutif de l’ACBF, le Professeur Emmanuel NNADOZIE, a déclaré que l’ACBF représentait une opportunité majeure d’aider les pays africains à diversifier leurs exportations, à accélérer la croissance, à accroître le commerce intra-africain, à attirer les investissements étrangers directs, à créer des emplois par le biais de la valeur ajoutée et à mieux reconstruire.
Les échanges commerciaux dans le cadre de la ZLECAf sont désormais prévus pour le 1er janvier 2021, après avoir été reportés au 1er juillet 2020 en raison de la pandémie de la Covid-19.
« Il est donc nécessaire de trouver des solutions pour remettre l’Accord de la ZLECAf sur les rails, afin d’accélérer sa mise en œuvre et de tenir les promesses. L’objectif du Sommet est donc de fournir une plate-forme aux groupes de réflexion africains et d’autres acteurs clés afin d’engager une délibération de haut niveau sur les moyens les plus efficaces de relever les défis en matière de capacité auxquels est confrontée la mise en œuvre de la ZLECAf afin d’accélérer son application et de renforcer la préparation des pays à mettre en œuvre l’accord et à en tirer profit, en particulier à la lumière de la pandémie de la Covid-19 », a déclaré le Professeur NNADOZIE.
Dans son allocution, le Professeur Benedict Okey ORAMAH, président de Afreximbank et président du Conseil d’administration de la même banque, représenté par le Dr Hippolyte FOFACK, économiste en chef et directeur du Département de la recherche et de la coopération internationale de Afreximbank, a déclaré que la ZLECAf avait le potentiel nécessaire pour transformer les économies africaines et stimuler le commerce intra-africain.
Le Professeur Kevin Chika URAMA, Directeur principal de l’Institut africain de développement du groupe de la Banque africaine de développement, a déclaré que le Sommet des groupes de réflexion venait à point nommé, alors que le continent africain est en train d’élaborer des politiques pour atteindre la croissance et « se reconstruire en mieux après la Covid-19 ».
« C’est un appel à l’Afrique pour accélérer la mise en œuvre de cet accord afin de pouvoir réaliser les grandes implications du commerce pour le développement », a déclaré le Professeur Urama.
Le Sommet aborde divers sujets comme, comprendre les implications de la pandémie de la Covid-19 pour faire de la ZLECAf une réalité, explorer les déterminants critiques de l’état de préparation des pays dans la mise en œuvre de la ZLECAf, identifier les principaux problèmes de capacité rencontrés dans la mise en œuvre de la ZLECAf aux niveaux continental et national, renforcer la capacité des acteurs et institutions étatiques de première ligne à conduire efficacement la mise en œuvre de la ZLECAf.
Les autres thèmes sont le renforcement des capacités des PME en tant que moteur du succès de la mise en œuvre de l’Accord de la ZLECAf, le rôle des groupes de réflexion dans le soutien à la mise en œuvre de l’Accord de la ZLECAf et l’établissement de partenariats et de mécanismes de coordination pour améliorer la préparation des pays.