Abuja, le 13 juillet 2018. « La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) travaillera en étroite collaboration avec l'Union Africaine (UA) pour renforcer le secrétariat de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECA) afin de lui permettre de fonctionner efficacement », a déclaré le Secrétaire Exécutif, le Professeur Emmanuel Nnadozie.
À l'occasion du 25e anniversaire de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) dans la capitale nigériane, Abuja, Pr. Nnadozie a déclaré qu'il était nécessaire de mettre en place un mécanisme institutionnel pour la mener à bien.
« Sans un tel secrétariat pour assurer la collaboration et la coordination de ses activités, la zone commerciale ne deviendrait la responsabilité de personne », a-t-il dit. Il a décrit la ZLECA comme une « étape importante dans la trajectoire du développement en Afrique qui doit recevoir l'urgence et l'attention qu'elle requiert », ajoutant : « Cela apportera d'énormes avantages aux pays, aux régions et au continent. »
Pr. Nnadozie a déclaré qu'il était encourageant que 44 pays aient signé l'accord et que six l'aient ratifié. Mais il a averti que les pays africains n'en tireraient aucun avantage s'ils ne se préparaient pas correctement à la mise en œuvre de l'accord.
« C'est une chose que de signer, une autre chose que de ratifier; la mise en œuvre est un travail ardu », a déclaré le Secrétaire exécutif. Il a mentionné par exemple que l'ACBF était préoccupé par le fait que les pays n’arrivaient toujours pas à tirer le meilleur parti de cette opportunité 17 ans après l'adoption de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA) qui permet aux pays africains d'exporter en franchise aux États-Unis.
« La Fondation propose également d'évaluer les capacités des pays à mettre en œuvre l'accord avec succès », a déclaré Pr. Nnadozie. Il a déclaré que le succès de la ZLECA dépendra du partenariat des parties prenantes et a donc appelé les secteurs privé et public à collaborer pour la faire fonctionner. (ACBF)