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La science, la technologie et l'innovation propulseront l'Afrique vers de nouveaux sommets de développement, estime l’ACBF

Dakar
Sénégal
27 mar, 2017

Dakar (Sénégal), le 26 mars 2017 (ACBF) – « La croissance économique remarquable de l'Afrique au cours des deux dernières décennies est une source d'espoir, mais le continent ne peut pas soutenir et améliorer cette tendance sans renforcer les catalyseurs clés que sont la science, la technologie et l'innovation (STI) », a déclaré le Secrétaire exécutif de la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique, Pr. Emmanuel Nnadozie, dans un message transmis cette semaine à des publics du monde entier pour marquer le lancement de la 6e édition du Rapport sur les Capacités en Afrique (RICA 2017). Le rapport de cette année, disponible en ligne sur www.acbf-pact.org/fr, a été présenté aujourd'hui à un large éventail de publics en marge de la Semaine africaine du développement 2017 dans la capitale sénégalaise.

Selon le RICA 2017, les STI sont devenues encore plus critiques pour l'Afrique après l'adoption du plan de développement à long terme du continent, l'Agenda 2063, l'engagement envers les Objectifs de développement durable des Nations unies et la Stratégie d'industrialisation de l'Afrique.

Fait intéressant, l'Agenda 2063 est soutenu par les STI comme le moteur de la transformation durable et économique, un fait qui a abouti à l'adoption par les dirigeants de l'UA d'une stratégie décennale pour la science, la technologie et l'innovation pour l'Afrique (STISA-2024) en juin 2014. Ceci n’en  rend que très pertinent le thème du RICA 2017 : « Renforcer les capacités en STI en vue de la transformation de l'Afrique. »

Le rapport, qui repose sur des études menées dans 44 pays à travers le continent, recommande de trouver de meilleures façons de poursuivre le financement du développement par l'intermédiaire des STI, élaborer des stratégies régionales pour le développement du secteur, révolutionner le renforcement des capacités, investir substantiellement dans l'enseignement supérieur/la recherche avec de bons outils. De fait, la publication indique que les pays africains doivent s'engager à respecter l'engagement qu'ils ont pris en 1980 et 2005 de consacrer 1 % de leur PIB à la recherche et au développement (R&D), et même faire plus, jusqu’à environ 3 % du PIB.

À l'heure actuelle, l'Afrique représente environ 5 pour cent du PIB mondial, mais elle est responsable de seulement 1,3 % des dépenses mondiales en R&D. En conséquence, l'Afrique demeure désavantagée dans l'effort global de STI en raison de son faible investissement dans le renforcement des capacités en STI. Mais pour que le continent devienne compétitif à l'échelle mondiale et comble le déficit de développement avec le reste du monde, il faudra en grande partie que ses gouvernements comblent l'écart d'investissement en STI.

Prenant la parole à Dakar tout en parcourant le Rapport, Dr Stephen Karingi, qui dirige la Division du renforcement des capacités de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique, a déclaré : « Il s'agit d'un rapport que les pays africains doivent prendre en compte pour combler les lacunes en matière de capacités, notamment en faisant appel à la science, à la technologie, aux mathématiques et à l'ingénierie, car ces domaines sont essentiels pour le progrès dans les infrastructures et pour stimuler l'industrialisation. » Il a loué l'ACBF pour son appui à la CEA et à d'autres institutions africaines dans sa campagne pour le renforcement des capacités humaines et institutionnelles.

Pour le Professeur Nnadozie, : « La Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique reste déterminée à coordonner le renforcement des capacités en matière de STI sur le continent en tissant des partenariats stratégiques dans le cadre de sa Stratégie 2017-2021 en vue d’appuyer les efforts de la Commission de l'Union africaine pour faire en sorte que les STI contribuent à la mise en œuvre de l'Agenda 2063. »

Des lancements simultanés sont prévus pour le 28 mars 2017 à Harare (Zimbabwe), Accra (Ghana), Abuja (Nigeria), Addis-Abeba (Éthiopie), Dar es-Salaam (Tanzanie), Kigali (Rwanda), Lomé (Togo), Rabat (Maroc), Yaoundé (Cameroun) et Stockholm en Suède.

-FIN-

Pour de plus amples informations, veuillez contacter :

Abel Akara Ticha

Chargé principal de la Communication 
Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique

Harare, Zimbabwe
+263 7+263-4 304663, 304622, 332002, 332014 ; Ext. 279
Courriel : A.Ticha@acbf-pact.org

À propos de la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique

Créée en 1991, l'ACBF renforce les capacités humaines et institutionnelles en vue de la bonne gouvernance et du développement économique en Afrique. À ce jour, la Fondation a appuyé les gouvernements, les parlements, la société civile, le secteur privé et les établissements d'enseignement supérieur dans plus de 45 pays et 6 communautés économiques régionales. L'ACBF appuie le renforcement des capacités en Afrique par la mobilisation et l'utilisation des ressources pour le renforcement des capacités, par des dons, des investissements et la gestion de fonds, les services de connaissances, la promotion de l'innovation dans le renforcement des capacités et les services consultatifs en matière de renforcement des capacités. La création de l'ACBF est une réponse à l’acuité des besoins en capacités en Afrique et aux défis d'investissement dans le capital humain et les institutions locales en Afrique. Les interventions de l'ACBF reposent sur quatre principes : le caractère central des capacités dans le processus du développement en Afrique, le rôle crucial d'un partenariat et d'une approche axée sur la demande pour relever les défis en matière de capacités, l'appropriation et le leadership africains dans le processus de renforcement des capacités, ainsi qu’une approche systématique, séquentielle et coordonnée du processus de renforcement des capacités qui accorde l’attention à la rétention et à l’utilisation des capacités. Pour de plus amples informations, consulter : www.acbf-pact.org

Ken Ofori Atta

Le partenariat entre le Ghana et l'ACBF est une formidable bénédiction pour nous et l'occasion pour le Ghana d'accueillir la 26e Session du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF est donc une chose qui nous tient à cœur.


Honorable Ken Ofori Atta, Ministre des Finances du Ghana et actuel Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF
Goodall Gondwe

L'Afrique a autant besoin de l'ACBF maintenant qu'au moment de sa création en 1991, et probablement plus.


Honorable Goodall Gondwe, ancien Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF et Ministre des Finances du Malawi
Lamin Momodou

À notre avis, les réalisations remarquables de l'ACBF au cours des 26 dernières années ne sont pas fortuites. Elles sont le fruit d’un travail acharné, du dévouement, de l’engagement, d’un leadership déterminé, de l’appui des pays membres et d’un partenariat productif.


M. Lamin Momodou MANNEH, Directeur du Centre de service régional du PNUD pour l'Afrique
Erastus Mwencha

La reconnaissance de l'ACBF comme Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités inaugure une nouvelle ère de renforcement des capacités par l'ACBF qui nécessitera un niveau d'engagement politique et un soutien financier appropriés de la part de toutes les parties prenantes.


S.E. Erastus Mwencha, Président du Conseil d’administration de l'ACBF
Thomas Kwesi Quartey

L'ACBF a reçu le statut d'agence spécialisée en raison de son potentiel de transformation de l'Afrique par le renforcement des capacités.


S.E. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l'UA
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