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L’ACBF lance à Harare le Rapport 2016 de la CNUCED sur le développement économique en Afrique

Harare
Zimbabwe
22 juil, 2016

La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) a joué un rôle prépondérant dans le lancement de la publication annuelle phare de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) intitulée : « Rapport 2016 sur le développement économique en Afrique », avec pour sous-titre « la Dynamique de la dette et le financement du développement en Afrique », à Harare (Zimbabwe) le 21 juillet 2016.

Le Dr Thomas Munthali, Directeur du département des connaissances, suivi et évaluation de l'ACBF, dans sa présentation lors du lancement, a indiqué que le rapport porte sur la dynamique de la dette dans le contexte du financement du développement en constante évolution. Le Dr Munthali a également souligné l'objectif principal, les conclusions et recommandations de politiques du rapport de cette année.

Il a déclaré que rapport demande : « Comment l'Afrique peut-elle financer les ODD et maintenir la viabilité de la dette ? » Le rapport examine plusieurs mécanismes de financement, entre autres les dettes extérieure et intérieure, l'utilisation de modalités complémentaires tels que les partenariats public-privé et les envois de fonds et les obligations de la diaspora, et la façon dont les ressources pourraient être mobilisées par la réduction des flux financiers illicites.

Le rapport fournit des recommandations de politiques claires sur le prélèvement du financement du développement à partir de sources internes et externes pour atteindre les objectifs de développement et réaliser la transformation structurelle. Plus précisément, le rapport souligne que l'Afrique doit évaluer de façon critique sa capacité à résoudre ses problèmes de développement à la lumière de ses besoins de financement du développement.

Cela entraînera un redoublement d’efforts pour exploiter les sources potentielles et novatrices de financement, y compris celles qui pourraient provenir du secteur privé, par exemple grâce à des partenariats public-privé, tout en traitant aussi des dettes extérieure et intérieure croissantes. L'Afrique et ses partenaires devront également revoir les cadres existants de viabilité de la dette. La viabilité de la dette est essentielle pour l'Afrique, qui cherche à mettre en œuvre le Programme d'action d'Addis- Abeba, à atteindre les objectifs de développement durable et à transformer durablement le continent.

Le lancement officiel a été présidé par le ministre zimbabwéen de la Planification macro-économique et Promotion des investissements, l’Honorable Dr Obert Mpofu, représenté par son secrétaire permanent, le Dr Desire Mutize Sibanda. Le Dr Sibanda a plaidé spécialement auprès de l’ACBF pour une aide au renforcement des capacités dans divers secteurs gouvernementaux, entre autres l'administration fiscale, les douanes, l'immigration, la banque centrale et autres afin que les fonctionnaires soient bien équipés en particulier dans la lutte contre les flux financiers illicites.

Le Dr Munthali a indiqué que la nouvelle Stratégie 2017-2021 de l’ACBF traite efficacement de ces lacunes de capacités. Le dernier rapport de l'ACBF intitulé « Rapport 2015 sur les capacités en Afrique » ayant pour sous-titre « les Impératifs des capacités de mobilisation des ressources intérieures en Afrique » est l'une des nombreuses publications que l'ACBF a produites pour contribuer à la lutte du gouvernement contre les flux financiers illicites et identifie quelques-unes des sources de revenus complémentaires. Le Centre d'information des Nations Unies (CINU) a coordonné la logistique du lancement tandis que l'Institut de gestion macroéconomique et financière de l'Afrique de l’Est et australe (MEFMI) a été un partenaire au lancement. Le lancement a été suivi par plus de 60 personnes représentant les médias, la société civile, le secteur public, la communauté internationale du développement et le milieu universitaire.

Ken Ofori Atta

Le partenariat entre le Ghana et l'ACBF est une formidable bénédiction pour nous et l'occasion pour le Ghana d'accueillir la 26e Session du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF est donc une chose qui nous tient à cœur.


Honorable Ken Ofori Atta, Ministre des Finances du Ghana et actuel Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF
Goodall Gondwe

L'Afrique a autant besoin de l'ACBF maintenant qu'au moment de sa création en 1991, et probablement plus.


Honorable Goodall Gondwe, ancien Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF et Ministre des Finances du Malawi
Lamin Momodou

À notre avis, les réalisations remarquables de l'ACBF au cours des 26 dernières années ne sont pas fortuites. Elles sont le fruit d’un travail acharné, du dévouement, de l’engagement, d’un leadership déterminé, de l’appui des pays membres et d’un partenariat productif.


M. Lamin Momodou MANNEH, Directeur du Centre de service régional du PNUD pour l'Afrique
Erastus Mwencha

La reconnaissance de l'ACBF comme Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités inaugure une nouvelle ère de renforcement des capacités par l'ACBF qui nécessitera un niveau d'engagement politique et un soutien financier appropriés de la part de toutes les parties prenantes.


S.E. Erastus Mwencha, Président du Conseil d’administration de l'ACBF
Thomas Kwesi Quartey

L'ACBF a reçu le statut d'agence spécialisée en raison de son potentiel de transformation de l'Afrique par le renforcement des capacités.


S.E. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l'UA
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