« L'Afrique doit s’atteler à l'identification de ses capacités et forces existantes et s’en servir pour convertir sa croissance économique en réduction de la pauvreté plutôt que d'adopter une approche fondée sur le déficit en se concentrant sur ce qui est négatif », a déclaré le Professeur Emmanuel Nnadozie, Secrétaire exécutif de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), lors du Forum des politiques publiques organisé par le Partenariat pour la politique économique (PEP), ce jeudi après-midi à Nairobi, au Kenya.
Selon le professeur Nnadozie, l'impressionnant travail accompli dans l'amélioration des capacités des pays africains pour des politiques macro-économiques saines a agi comme un moteur de la croissance économique en Afrique. Les domaines sur lesquels l’Afrique doit se concentrer sont le renforcement de sa croissance économique réussie, l'amélioration de la qualité de son leadership, la priorité aux investissements dans les secteurs critiques qui peuvent améliorer l'emploi productif, le développement des compétences et l'intégration régionale.
Il a également souligné que l'Afrique devrait s’investir davantage dans l'utilisation efficace de ses ressources existantes.
La participation de l'ACBF à la Conférence a apporté une dimension capacitaire au thème, soulignant l'importance du renforcement des capacités pour la formulation et la mise en œuvre des politiques économiques ainsi que la nécessité d'améliorer la qualité du leadership en vue de la réduction de la pauvreté.
Le thème de ce Forum de haut niveau était «Libérer la croissance de l'Afrique pour des emplois productifs et la réduction de la pauvreté » et faisait partie de la 12e Conférence annuelle du PPE.
Des chercheurs de différents pays ont présenté et discuté des résultats de recherche des projets appuyés par le PEP. Ils ont présenté de nouvelles propositions de recherche dans le cadre de l'initiative du PEP pour la recherche et le renforcement des capacités d’analyse des politiques sur la croissance et l’emploi (PAGE).