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Concrétisation de la Zone de libre-échange continentale africaine : le niveau de préparation des pays est la prochaine étape clé

16 juil, 2019

La 12e Session extraordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine, qui a eu lieu à Niamey (Niger) du 4 au 8 juillet 2019, a lancé la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), la zone de libre-échange la plus vaste de la planète incluant tous les pays du continent.

La ZLECA couvrira plus d’1,2 milliard d’individus avec un PIB combiné de 2,5 billions US$. Le lancement de la mise en application de la ZLECA crée maintenant un marché unique pour les biens et services.

Selon certaines estimations, la création de la ZLECA augmentera les exportations totales africaines de 4% (25,3 milliards US$) et aboutira à une augmentation d’environ 52% (34,6 milliards US$) du commerce intra-africain en contraste avec une base de non-réforme du commerce en 2022. Le commerce des biens industriels devra augmenter de 53% entre 2010 et 2022.

Bien que la ZLECA offre de nombreuses opportunités en termes de marchés plus grands, de plus d’efficacité et de compétition, d’augmentation du bien-être, d’un niveau supérieur de commerce intra-africain et de diversification des produits, la prochaine étape nécessaire pour la mise en œuvre réussie de la ZLECA est de garantir l’état de préparation des pays.

Il est donc nécessaire de s’assurer que les pays définissent leurs priorités contextuelles et aient une bonne compréhension de leurs besoins capacitaires pour l’application efficace de la ZLECA dans le cadre de l’opérationnalisation de l’Accord.

Parmi les questions importantes nécessitant des réponses immédiates, il y a notamment : (1) Dans quelle mesure les pays sont-ils prêts à éliminer les droits de douane sur 90% de leurs marchandises lorsqu’ils ont ratifié la ZLECA ? (2) Dans quelle mesure le secteur privé est-il au courant de la ZLECA et des opportunités qu’elle présente ? (3) Quelles sont les capacités institutionnelles et humaines requises pour que les pays mettent en œuvre avec succès la ZLECA et en bénéficient pleinement ?

Pour s’attaquer à ces problèmes et assurer la bonne mise en œuvre de ZLECA, la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), l’agence spécialisée de l’Union africaine pour le renforcement des capacités, demande et propose la réalisation d’évaluations de la préparation des pays. L’objectif en est d’évaluer les capacités requises et de proposer des moyens d’optimiser la ZLECA et d’en tirer parti, ainsi que de concevoir des interventions susceptibles de renforcer les capacités déficitaires identifiées au niveau des pays.

Une telle évaluation est importante pour trois raisons au moins. Premièrement, l’évaluation aidera les pays à confirmer les préparatifs appropriés et à prendre des mesures pour les domaines qui ont été négligés ou qui ont besoin d’être renforcés afin que la mise en œuvre de la ZLECA se déroule sans heurts. Deuxièmement, les conclusions et recommandations de l'évaluation aboutiront à un plan de renforcement des capacités qui orientera les interventions chiffrées spécifiques sur les capacités pour le continent, ainsi que les rôles des différents acteurs, pour aider les pays africains à bénéficier pleinement de la ZLECA. Troisièmement, au-delà de l’exercice d’évaluation qui servira de base aux décideurs politiques et aux parties prenantes africains pour comprendre la volonté de leurs pays de mettre en œuvre l’accord de la ZLECA, des équipes consultatives techniques multidisciplinaires pourront être mises en place pour aider les pays.

L'évaluation de l'état de préparation des pays complétera les travaux menés par l'ACBF sur les besoins en capacités et le plan de renforcement des capacités de l'Agenda 2063, ainsi que sur l'étude des accords de OUA/UA qui met en évidence les questions de capacités de mise en œuvre. Forte de son expérience en renforcement des capacités humaines et institutionnelles à travers l’Afrique au cours des 28 dernières années, la contribution de l’ACBF au succès de la mise en œuvre de la ZLECA conformément à son mandat consistera à faire en sorte que les pays et les parties prenantes disposent des capacités requises. L’évaluation servira en outre d’outil scientifique et de base au renforcement des capacités humaines et institutionnelles nécessaires au succès de la ZLECA.

Ken Ofori Atta

Le partenariat entre le Ghana et l'ACBF est une formidable bénédiction pour nous et l'occasion pour le Ghana d'accueillir la 26e Session du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF est donc une chose qui nous tient à cœur.


Honorable Ken Ofori Atta, Ministre des Finances du Ghana et actuel Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF
Goodall Gondwe

L'Afrique a autant besoin de l'ACBF maintenant qu'au moment de sa création en 1991, et probablement plus.


Honorable Goodall Gondwe, ancien Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF et Ministre des Finances du Malawi
Lamin Momodou

À notre avis, les réalisations remarquables de l'ACBF au cours des 26 dernières années ne sont pas fortuites. Elles sont le fruit d’un travail acharné, du dévouement, de l’engagement, d’un leadership déterminé, de l’appui des pays membres et d’un partenariat productif.


M. Lamin Momodou MANNEH, Directeur du Centre de service régional du PNUD pour l'Afrique
Erastus Mwencha

La reconnaissance de l'ACBF comme Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités inaugure une nouvelle ère de renforcement des capacités par l'ACBF qui nécessitera un niveau d'engagement politique et un soutien financier appropriés de la part de toutes les parties prenantes.


S.E. Erastus Mwencha, Président du Conseil d’administration de l'ACBF
Thomas Kwesi Quartey

L'ACBF a reçu le statut d'agence spécialisée en raison de son potentiel de transformation de l'Afrique par le renforcement des capacités.


S.E. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l'UA
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