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L’Australie mène le mouvement pour l'égalité des genres au Zimbabwe

Zimbabwe
16 mar, 2015

Australia leading the change in gender equality in Zimbabwe

Communiqué de presse,

Un programme financé par l'Australie sauve et transforme les vies des communautés marginalisées dans les provinces du Mashonaland Est, de Masvingo et du Manicaland.

Grâce au financement du gouvernement australien, les ONG zimbabwéennes ont appuyé l'amélioration de la santé de plus de 13 000 femmes et enfants. Le financement fournit des méthodes modernes de planning familial, la vaccination des enfants, et des services d’accouchement sûrs et propres. Près de 5000 femmes qui font de la petite agriculture ont également amélioré leur productivité agricole grâce à un financement australien pour des engrais et des semences, et pour l'accès aux services de vulgarisation agricole. Plus de 17 000 personnes ont un accès durable à l’eau potable, et à un système sanitaire convenable et à des pratiques hygiéniques plus sûres.

M. Matthew Neuhaus, l'Ambassadeur australien au Zimbabwe a déclaré : « Les ONG soutenues par l'Australie dans le cadre du programme AACES ont apporté une contribution importante à l'amélioration de l'accès des femmes et des enfants à l'eau potable et aux services de santé. Cela a eu des effets positifs sur les activités quotidiennes des enfants telles qu’aller à l'école. Pour les femmes enceintes, cela se traduit par des accouchements sûrs de bébés en bonne santé. Nous les encourageons dans leur travail important en améliorant la vie des gens. »

Les ONG soutenues par l'Australie travaillent avec les cliniques de soins de santé du secteur privé pour fournir des services de santé sexuelle et reproductive durables et rentables. Une augmentation de l'accès aux services de santé signifie que les femmes peuvent prendre des décisions éclairées sur les méthodes de planification familiale qu'elles veulent. Être capable de contrôler le nombre d'enfants qu'elles ont sauve la vie des femmes et leur donne davantage de contrôle sur leur éducation et celles de leurs enfants.

La construction de maisons d’attente maternelle a allégé le fardeau des femmes, réduit les décès maternels et néonatals, la transmission du VIH de la mère à l'enfant et le risque de transmission du VIH entre ceux qui assistent et aident aux accouchements. Depuis que la première maison a été construite en 2012, il y a eu une réduction importante à 1% du nombre d'enfants nés séropositifs par rapport à 10% avant ces maisons. Le gouvernement provincial et de districts étend actuellement les maisons d'attente maternelle à d'autres domaines comme modèle pour améliorer la santé maternelle et infantile.

« La fourniture d'un endroit sûr pour accoucher a changé nos vies. Nous ne sommes plus obligés de marcher de longues distances tout en étant en travail et de payer cher pour aller à l'hôpital de district de Mutoko pour accoucher... La maison a apporté beaucoup d'avantages tels que l'apprentissage auquel nous ne pensions pas au départ », dit une femme enceinte à la maison d'attente maternelle de Kawere.

Dans l'agriculture, la distribution de semences et d'engrais implique plus de 8000 petits exploitants agricoles, parmi lesquels de femmes et aussi des hommes souffrant d'un handicap. Les agricultrices ont également été appuyées pour améliorer leur qualité de vie en gagnant un revenu supplémentaire. L’appui par l'intermédiaire d’épargne de village et d’associations de crédit dans le cadre du programme est essentiel au renforcement de l'activité des femmes tout en diversifiant leurs revenus.

Des groupes d'agriculteurs ont également été aidés quant à l’accès à la terre dans les jardins potagers, l'élevage et la gestion d'entreprise. Les jardins communautaires de nutrition et l'agriculture de conservation ont amélioré les disponibilités alimentaires des ménages ciblés, et l’on rapporte maintenant que les familles ont des enfants sains, car elles sont en mesure de les nourrir avec des aliments nutritifs. Les jardins ont également réduit la violence domestique comme en témoignent les conclusions de l'examen intérimaire. Les femmes ont déclaré que leur capacité à contribuer à la provision de nourriture dans le foyer a réduit le fardeau des maris.

« L'agriculture de conservation a augmenté mon rendement de 40 kg de maïs à 500 kg », a dit une veuve de 77 ans.

Le Plan d’action communautaire australo-africain (AACES) est mis en œuvre au Zimbabwe par Community Technology Development Trust et Plan International Zimbabwe.

Le rapport annuel de l’AACES est disponible à l’adresse : http://www.dfat.gov.au/about-us/publications/Pages/aaces-annual-report-2013-14.aspx

 

Notes aux rédacteurs

À propos de l’AACES

L’AACES est un partenariat entre le gouvernement australien, dix organisations non gouvernementales australiennes (ONG) et leurs partenaires basés en Afrique. Ce programme de 90 millions de dollars australien est financé par le gouvernement australien, par l'intermédiaire du ministère des Affaires étrangères et du Commerce (DFAT).

Le programme se concentre sur les communautés marginalisées, portant une attention particulière aux femmes, aux enfants, aux personnes handicapées et aux personnes vulnérables aux catastrophes. Il est rn œuvre dans 11 pays africains: Ethiopie, Ghana, Kenya, Malawi, Mozambique, Rwanda, Afrique du Sud, Tanzanie, Ouganda, Zambie et Zimbabwe.

À propos de l’ACBF
En janvier 2012, la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) a signé avec le gouvernement Australien un contrat de création et de gestion d’un centre d’appui au Plan d’action Communautaire australo-africaine (AACES). Le rôle du Centre d’appui est d’apporter un soutien logistique, administratif et technique rapide, efficace et dynamique à l’AACES. A cet égard, le Centre de contact prend en charge la communication, la coordination et la gestion de l’AACES.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter:
Alice Oyaro, Administratrice Principale des Programmes, Société civile, DFAT

Phone: +254 20 427 7272, Email: Alice.Oyaro@dfat.gov.au   

Douglas Waudo, Responsable des Communications, AACES

Phone: +254 723 911 145, Email: d.waudo@acbf-pact.org

Ken Ofori Atta

Le partenariat entre le Ghana et l'ACBF est une formidable bénédiction pour nous et l'occasion pour le Ghana d'accueillir la 26e Session du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF est donc une chose qui nous tient à cœur.


Honorable Ken Ofori Atta, Ministre des Finances du Ghana et actuel Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF
Goodall Gondwe

L'Afrique a autant besoin de l'ACBF maintenant qu'au moment de sa création en 1991, et probablement plus.


Honorable Goodall Gondwe, ancien Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF et Ministre des Finances du Malawi
Lamin Momodou

À notre avis, les réalisations remarquables de l'ACBF au cours des 26 dernières années ne sont pas fortuites. Elles sont le fruit d’un travail acharné, du dévouement, de l’engagement, d’un leadership déterminé, de l’appui des pays membres et d’un partenariat productif.


M. Lamin Momodou MANNEH, Directeur du Centre de service régional du PNUD pour l'Afrique
Erastus Mwencha

La reconnaissance de l'ACBF comme Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités inaugure une nouvelle ère de renforcement des capacités par l'ACBF qui nécessitera un niveau d'engagement politique et un soutien financier appropriés de la part de toutes les parties prenantes.


S.E. Erastus Mwencha, Président du Conseil d’administration de l'ACBF
Thomas Kwesi Quartey

L'ACBF a reçu le statut d'agence spécialisée en raison de son potentiel de transformation de l'Afrique par le renforcement des capacités.


S.E. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l'UA
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