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Les faiblesses de capacités représentent le défi le plus important pour la MRI

 
Cette brochure présente les données provisoires du Rapport 2015 sur les indicateurs de capacités en Afrique, dont la publication est à venir.
 
Les capacités, dans leurs différentes dimensions, sont encore un problème pour le continent et pas seulement pour la MRI. L’Indice de l’ACBF des capacités de l’Afrique (ICA) pour 2015 montre que la majeure partie des pays africains (73,3 %) ont des capacités moyennes avec seulement 17,8 % dans la fourchette haute, tandis que 8,9 % sont dans la tranche basse. L’ICA mesure l’environnement politique, les processus de mise en œuvre, les résultats de développement au niveau des pays et des résultats de renforcement des capacités.
Les pays éprouvent un sérieux besoin en capacités pour intensifi er la MRI. Les données`montrent que dans presque tous les domaines pour assurer une MRI effi cace et durable, il y a un sérieux besoin en capacités
 
Degré d’acuité des besoins en capacités pour la MRI
Domaines des besoins en capacités  Très bas Bas Moyen Elevé Très élevé  
Lutte contre les flux financiers illicites  6.8 13.6 22.7 40.9 15.9  
Collecte des recettes 2.3 13.6 31.8 38.6 13.6  
Viabilité fiscale 2.3 7.0 44.2 46.5    
Renforcement du secteur financier   4.7 48.8 41.9 4.7  
Lutte contre la corruption  4.6 11.4 29.6 38.6    
Sécurité et protection sociales 4.7 25.6 30.2 34.9 4.7  
 Impératifs de capacités institutionnelles et humaines pour augmenter la MRI En plus des règles et des règlements, les capacités des institutions dans la chaîne de
MRI doivent être renforcées pour augmenter la MRI. Les règles et règlements englobent la saine gestion des fi nances publiques, ce qui fait partie intégrante du processus d’amélioration de MRI et de la garantie que les ressources intérieures sont utilisées pour assurer un développement inclusif et durable. En outre, il est important :
  1. d’avoir des réformes des systèmes juridiques visant à la réforme du droit, en particulier là où les lois sont insuffi santes ou fonctionnent mal ;
  2. de réduire la criminalité et les activités criminelles de toutes sortes ;
  3. d’entreprendre des réformes dans les domaines des marchés fi scaux, bancaires et des capitaux ;
  4. d’avoir des lois et règlements flexibles mais efficaces pour accéder aux sources non traditionnelles de financement et pour freiner les FFI et
  5. de travailler davantage sur les réformes fiscales qui assureront l’harmonisation fiscale et l’abandon des exonérations fiscales, des concessions et des jours fériés. 
 Outre les règles, les règlements et le renforcement des capacités humaines nécessaires, il est impératif de renforcer les capacités des institutions continentales, régionales et nationales clés pour augmenter la MRI:
  • la  Commission  de  l’Union  africaine  et  ses  organes  (en  particulier  ceux  qui  traitent  des  questions  juridiques,  d’audit,  de  fiscalité  et parlementaires connexes).
  • les institutions spécialisées telles que l’ACBF, la Banque africaine de développement (BAD), le Forum africain sur l’administration fiscale (ATAF), l’Initiative africaine concertée sur la réforme du budget (CABRI) et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).
  • Les Communautés économiques régionales (CER), spécialement celles reconnues par l’UA, qui joueront un grand rôle au niveau régional dans la chaîne de MRI.
  • Les autorités nationales de l’administration fiscale et des recettes.
Nécessité de favoriser un leadership visionnaire, changer la mentalité et répondre à d’autres capacités indirectes. Un élément clé pour une MRI réussie est de commencer avec un leadership efficace et visionnaire, engagé et responsable, qui donne le ton au sommet. Bien qu’il y ait un besoin de normes, valeurs et pratiques sociales positives propices à la MRI, la capacité et la volonté d’apprendre de l’expérience sont tout aussi importantes.
 
Ken Ofori Atta

Le partenariat entre le Ghana et l'ACBF est une formidable bénédiction pour nous et l'occasion pour le Ghana d'accueillir la 26e Session du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF est donc une chose qui nous tient à cœur.


Honorable Ken Ofori Atta, Ministre des Finances du Ghana et actuel Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF
Goodall Gondwe

L'Afrique a autant besoin de l'ACBF maintenant qu'au moment de sa création en 1991, et probablement plus.


Honorable Goodall Gondwe, ancien Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF et Ministre des Finances du Malawi
Lamin Momodou

À notre avis, les réalisations remarquables de l'ACBF au cours des 26 dernières années ne sont pas fortuites. Elles sont le fruit d’un travail acharné, du dévouement, de l’engagement, d’un leadership déterminé, de l’appui des pays membres et d’un partenariat productif.


M. Lamin Momodou MANNEH, Directeur du Centre de service régional du PNUD pour l'Afrique
Erastus Mwencha

La reconnaissance de l'ACBF comme Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités inaugure une nouvelle ère de renforcement des capacités par l'ACBF qui nécessitera un niveau d'engagement politique et un soutien financier appropriés de la part de toutes les parties prenantes.


S.E. Erastus Mwencha, Président du Conseil d’administration de l'ACBF
Thomas Kwesi Quartey

L'ACBF a reçu le statut d'agence spécialisée en raison de son potentiel de transformation de l'Afrique par le renforcement des capacités.


S.E. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l'UA
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