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Le Nigéria honorera son engagement envers l’ACBF

Nigéria
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02 oct, 2018

Le Nigéria honorera son engagement financier à la nouvelle Stratégie de l’ACBF (2017-2021) lorsque l’arriéré des décaissements du budget national de 2018, dont l’approbation a été retardée par le Parlement, sera épuré. Le Ministère nigérian des Finances l'a confirmé à la mi-juillet 2018, lors d’échanges avec une Mission de l'ACBF au Nigéria dirigée par le Secrétaire exécutif, le professeur Emmanuel Nnadozie.

Le Ministère a expliqué qu’honorer son engagement avait pris du temps en raison du retard pris par le Parlement pour approuver le budget national de 2018, ce qui n'a été fait qu'en mai, d’où l’arriéré des décaissements.

En mi-juillet (lorsque la Mission de l’ACBF a assisté à la 25e Assemblée générale annuelle des actionnaires d’Afreximbank à Abuja), le Ministère des Finances n’avait pas encore commencé à décaisser le budget.

Le Ministère a toutefois promis d’honorer son engagement une fois que les décaissements auront commencé, étant donné que le budget prévoit une clause pour cet engagement.

Dans un autre ordre d’idées, l’ACBF soutiendra les activités de renforcement des capacités du Ministère des finances (MdF) du Nigéria  suite à une demande de soutien du Ministère.

Le projet de 200 000 dollars fait partie des efforts déployés par l'ACBF pour renforcer les capacités du MdF en équipant les cadres supérieurs et intermédiaires, ainsi que d’autres personnels techniques ayant les compétences nécessaires pour s’acquitter efficacement de leurs tâches.

L’un des objectifs de la Mission de l'ACBF à Abuja était donc d'aider le MdF à se préparer adéquatement à la mise en œuvre du projet afin qu'il atteigne les objectifs visés.

Ainsi, la Mission a travaillé avec l’équipe de gestion des projets (EGP) du MdF, dont les membres proviennent de trois départements du Ministère, à savoir le Département des relations économiques internationales, le Bureau des finances et le Département juridique.

Vu qu’il bénéficiait pour la première fois d’une subvention directe de l’ACBF, le Ministère avait besoin d’un cours d’orientation de l’ACBF, et la Mission à Abuja était sur place pour fournir les processus et les politiques nécessaires en matière de gestion des subventions et de mise en œuvre des projets.

L'exercice d'orientation a porté notamment sur la préparation d'un plan de travail et d'un budget conformes aux formats de l'ACBF. Cela aidera l’EGP à effectuer une analyse comparative des coûts pour déterminer le choix des lieux de formation.

La Mission a donc expliqué l’accord de subvention (également appelé «lettre d’accord») à l’EGP et a utilisé les activités énumérées pour préparer un plan de travail provisoire qui devait être finalisé après de nouvelles consultations avec le Directeur du département.

Une fois que le plan de travail provisoire final est produit, il sera partagé avec l’expert en suivi et évaluation de l’ACBF, qui aidera l’EGP à élaborer un cadre de mesure des résultats et un plan de suivi et d’évaluation.

Au moment de la Mission, le MdF avait entamé un processus d’ouverture d’un compte spécial pour le projet. Mais la Mission a expliqué que l’ouverture d’un compte direct était une bonne chose mais qu’il était tout aussi important que le Ministère envisage la possibilité de recevoir des fonds par l’intermédiaire d’une tierce partie, en l’occurrence l’Institut national d’études législatives et démocratiques (NILDS), surtout si le Ministère rencontrait des difficultés dans la création du compte spécial.

Mais après d'autres consultations, l’EGP a informé la Mission que le Ministère préférait recevoir directement les fonds du projet. Le processus d'ouverture des comptes s'est donc poursuivi avec les institutions concernées, notamment la Banque centrale du Nigéria.

Toutefois, contrairement à ce que stipule la lettre d’accord (« la subvention doit être utilisée conformément aux politiques de l’ACBF, y compris la politique de voyage de la Fondation »), l’EGP a exprimé le vœu d’appliquer la réglementation financière locale approuvée par le gouvernement fédéral, notamment en ce qui concerne les voyages.

La Mission a expliqué que, pour que le Ministère utilise ses propres règles, il devrait formellement demander une exemption de l’ACBF, et ce ne serait que lorsqu'une dérogation aurait été accordée que le Ministère pourrait utiliser les réglementations financières locales.

Après réflexion, l’EGP a décidé d’appliquer les politiques de l’ACBF, et les deux parties ont convenu que la Mission partagerait avec l’EGP une copie de la politique de voyage de la Fondation et des indemnités journalières de la Banque mondiale.

 

Généralement, les procédures de l'ACBF exigent que le produit de la subvention soit soumis à un audit externe. Cependant, pour les petites subventions, cela n'a pas toujours été le cas. Ainsi, la Mission a informé l’équipe de gestion qu’une bonne option consisterait à autoriser les auditeurs fédéraux qui auditent les Ministères à vérifier le projet, sous réserve de l’inclusion des termes de référence de l’ACBF pour les audits.

La Mission a également expliqué à l’équipe de gestion qu’il y aurait deux niveaux supplémentaires de vérification à effectuer pendant la durée du projet. Ces audits seraient effectués par des Missions envoyées par le Département d'audit interne de l'ACBF, et un examen minutieux des demandes de décaissement serait effectué par le Département financier de l'ACBF.

Dans l'ensemble, la Mission à Abuja a atteint ses objectifs, à savoir la finalisation de la signature de l’accord de subvention avec le MdF et le cours d’orientation pour le personnel du MdF.

L'engagement direct avec les partenaires nationaux a également permis de la résolution de problèmes par l'ACBF et le Ministère. Jusqu’alors, le Ministère avait des attentes différentes en termes de gestion du projet. Cependant, lorsque la Mission a engagé le Ministère directement, le MdF a accepté de se conformer aux procédures de l'ACBF.

Ken Ofori Atta

Le partenariat entre le Ghana et l'ACBF est une formidable bénédiction pour nous et l'occasion pour le Ghana d'accueillir la 26e Session du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF est donc une chose qui nous tient à cœur.


Honorable Ken Ofori Atta, Ministre des Finances du Ghana et actuel Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF
Goodall Gondwe

L'Afrique a autant besoin de l'ACBF maintenant qu'au moment de sa création en 1991, et probablement plus.


Honorable Goodall Gondwe, ancien Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF et Ministre des Finances du Malawi
Lamin Momodou

À notre avis, les réalisations remarquables de l'ACBF au cours des 26 dernières années ne sont pas fortuites. Elles sont le fruit d’un travail acharné, du dévouement, de l’engagement, d’un leadership déterminé, de l’appui des pays membres et d’un partenariat productif.


M. Lamin Momodou MANNEH, Directeur du Centre de service régional du PNUD pour l'Afrique
Erastus Mwencha

La reconnaissance de l'ACBF comme Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités inaugure une nouvelle ère de renforcement des capacités par l'ACBF qui nécessitera un niveau d'engagement politique et un soutien financier appropriés de la part de toutes les parties prenantes.


S.E. Erastus Mwencha, Président du Conseil d’administration de l'ACBF
Thomas Kwesi Quartey

L'ACBF a reçu le statut d'agence spécialisée en raison de son potentiel de transformation de l'Afrique par le renforcement des capacités.


S.E. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l'UA
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