La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) a octroyé une subvention de 3 millions US$ à l'Union africaine (UA) comme appui de son programme de renforcement des capacités de 3 ans, qui vise à renforcer et élargir les capacités au sein de sa Commission en vue de la mise en œuvre des programmes de développement du continent.
Lors de la signature de l’accord de subvention, qui a eu lieu lundi matin, le Secrétaire exécutif de l'ACBF, le professeur Emmanuel Nnadozie, a déclaré que la subvention coïncidait avec les jalons importants qui sont au cœur du développement durable en Afrique.
« Cette signature est opportune aujourd'hui vu que la Commission de l’UA (CUA) se prépare à mettre en œuvre son 3ème Plan stratégique et l'Agenda 2063 ainsi que l'examen de l'Agenda de développement post-2015 », a déclaré le professeur Nnadozie. « Il est donc important de veiller à ce que le renforcement continu des capacités au niveau de la CUA et au sein des Etats membres soit amélioré pour les futures aspirations de développement du continent. L’appui de l'ACBF ciblera exclusivement les activités qui renforceront les capacités de l'UA dans son interaction avec les commissions économiques régionales (CER), ses organes et ses partenaires stratégiques. »
Le programme de l'UA, qui doit être mis en œuvre sur une période de trois ans (2015-2017), vise principalement à renforcer les capacités institutionnelles pour s’assurer que les partenariats et la collaboration entre la Commission, les organes de l'UA tels que l’Agence de Planification et de Coordination du NEPAD, le Parlement panafricain (PAP) et les partenaires stratégiques contribuent à la mise en œuvre réussie des programmes de développement du continent.
Depuis la création de l'UA et en dépit des progrès remarquables réalisés dans l'avancement du programme de développement de l'Afrique, les progrès supplémentaires sont entravés par la faiblesse et les lacunes des capacités au sein de la Commission. Il faut mettre davantage l'accent sur les résultats et améliorer la communication interne au sein des départements. Il faut également plus de capacités pour coordonner le nombre croissant de partenariats signés avec des partenaires internationaux tels que l'Inde, la Chine, le Japon, la Corée du Sud, les pays sud-américains, l'Union européenne, etc.
Appuyer le renforcement des capacités institutionnelles au sein de la Commission est donc crucial pour le succès des programmes de développement de l'Afrique. « Grâce à des partenariats tels que celui de l'Union africaine et l'ACBF, il y a une responsabilité partagée pour obtenir des résultats et former un très grand nombre d'Africains en vue de traiter des questions de renforcement des capacités aux niveaux national et régional», a ajouté le professeur Nnadozie. « Nous sommes heureux de poursuivre notre étroite collaboration avec la CUA pour faire de la mise en œuvre de ce projet un succès retentissant et contribuer au renforcement des capacités en Afrique. »