Lagos, le 6 novembre 2018 – « La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique est prête à aider les pays membres à renforcer les compétences nécessaires pour développer leurs économies et ainsi bénéficier du marché commun continental », a déclaré le secrétaire exécutif, Emmanuel Nnadozie.
« La pénurie de compétences sur le continent nécessaires à stimuler son industrialisation constitue un défi pour la mise en œuvre réussie de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC) », a déclaré le professeur Nnadozie à Lagos le week-end dernier lors du Forum sur le commerce en Afrique.
« Les études menées par l'ACBF démontrent qu'il existe un grave déficit de compétences techniques essentielles et que la plupart des universités africaines investissent davantage dans les sciences sociales et humaines que dans les disciplines scientifiques », a-t-il déclaré.
Selon lui, les domaines clés dans lesquels le développement du capital humain est nécessaire sont la science et la technologie, l’agriculture et les mines. Les universités et les centres de formation devraient donc inscrire plus d’étudiants dans ces domaines.
Le Secrétaire exécutif a assuré les pays membres que la Fondation, désignée comme institution spécialisée de l’Union africaine pour le renforcement des capacités, était leur « partenaire fiable » pour le renforcement de ces compétences essentielles.
Étant donné que les économies de la plupart des pays africains dépendent d'un produit pour leur survie, il leur a instamment demandé d'adopter des « mesures délibérées » pour investir dans les capacités humaines des producteurs afin qu'ils puissent les perfectionner et leur apporter une valeur ajoutée et ainsi générer de meilleurs rendements.
Les pays africains doivent également investir dans les routes, les voies ferrées et les voies navigables pour faciliter la libre circulation des personnes et des biens à travers leurs frontières. En outre, a déclaré le professeur Nnadozie, cela permettra une meilleure facilitation des échanges et une réduction des coûts de transport, ce qui aidera les fabricants africains à s'intégrer dans les chaînes de valeur mondiales et régionales.
Le marché commun, le fait de réunir le continent avec un produit intérieur brut estimé à 3 400 milliards de dollars, est considéré comme un élément décisif en raison de la poussée attendue du développement économique de l’Afrique. Quarante-quatre pays ont signé l'accord de la ZLEC plus tôt cette année à Kigali. Il deviendra opérationnel après sa ratification par 22 pays.
La conférence était organisée par la Commission économique des Nations-Unies pour l'Afrique (CEA), l'UA et la Fondation Rockefeller.
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Tsitsi Chakonza
À propos de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF)
Ayant piloté et coordonné avec succès des programmes de renforcement des capacités d’une valeur de plus de 700 millions de dollars américains dans 45 pays et 8 communautés économiques régionales (CER) en Afrique depuis 1991, l’ACBF a réuni l’expérience requise qui en fait l’institution incontournable d’expertise et de ressources humaines pour conseiller et soutenir les pays africains, les communautés économiques régionales et les institutions sur les mesures décisives à prendre pour renforcer les compétences pratiques indispensables à la transformation économique du continent.
Les preuves générées par notre travail de pointe (constitué des centaines de publications de connaissances) et les travaux de plusieurs partenaires démontrent que les efforts de développement de l’Afrique sont entravés par de graves déficits de capacités, souvent sous forme d’une pénurie de compétences essentielles, de déficits de leadership, de mentalités inhibitrices et d’institutions faibles.
La pénurie de compétences pratiques sur le continent est aiguë dans des domaines clés tels que la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM) ainsi que l’agriculture.
À l’ACBF, nous continuerons d’utiliser notre expérience inégalée dans la gestion des mécanismes financiers pour le développement, notre vaste expérience dans la collecte de connaissances grâce à la combinaison des compétences exceptionnelles de notre personnel de base, ainsi que nos solides partenariats et réseaux stratégiques pour aider les pays et les institutions à identifier leurs besoins en capacités, leur indiquer comment remédier à ces faiblesses en matière de capacités et où trouver les connaissances et les ressources nécessaires pour développer les ressources en capacités requises, les utiliser efficacement et les conserver pour atteindre leurs objectifs de développement à court et à long terme.
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